Mais où est Dieu ?

 

Ou est-il dans la souffrance des hommes, les guerres, les épidémies, les injustices.

Ou est-il dans la souffrance des hommes, les guerres, les épidémies, les injustices. Pourquoi tolère t’il la corruption, la pollution, la méchanceté, la cruauté des hommes ? Pourquoi ce monde si injuste ?

Ces questions, nous nous les sommes tous posé un jour.

Mais ces questions sont mal posées. Voyons plutôt qui a créé ce monde si beau, si harmonieux et qui l’a rempli d’injustice, qui l’a perverti et pourquoi.

En regardant le monde matériel dans sa beauté et dans son horreur, une réalité fondamentale nous échappe. Car nous regardons le monde du point de vue du mental, de l’égo, de la matière. Nos désirs, nos peurs, nos attachements aux gens et aux choses ont créé un voile qui nous cache la vérité. Nous sommes comme ces poissons dans la rivière. Nous avons foi dans les berges et nous les prenons pour la seule réalité en n’ayant aucune conscience de la fleur, de l’arbre, de l’oiseau dans le ciel. 

La matière est soumise au temps, à l’entropie, à la transformation. Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. Tout de ce que nous voyons, possédons, aimons, détestons, est condamné à disparaitre. Tout, sauf la conscience. Cet univers n’a aucun sens sans l’œil neutre du témoin qu’est l’être.

Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous ont abandonné la représentation d’un grand marionnettiste un peu alchimiste caché dans les nuages. On a bien essayé de le remplacer par des concepts plus adéquats, genre grand architecte, l’Un, le grand tout…mais nos questions demeurent.

Un des gros problèmes des sciences comme l’archéologie, l’anthropologie, la médecine, la biologie, est de toujours chercher le comment, jamais le pourquoi. Comment l’univers, comment l’évolution, comment les poumons, comment les pyramides, comment les religions…que du mental.

Mais pourquoi l’univers, pourquoi le monde, pourquoi la vie, pourquoi l’homme, pourquoi la maladie, pourquoi la souffrance nous impose une remise en cause radicale de nos croyances, paradigmes, certitudes.  Et cela est bien plus difficile. Seule la physique quantique à réussit ce tour de force, comme bien expliqué dans « La Gnose de Princeton » de Raymond Ruyer. Cette remise en question change tout. Pour la première fois de manière simple, logique, mathématique, nous découvrons le déploiement d’un univers intelligeant. Ce qui nous est révélé n’est pas moins que la cause, la voie, le sens. Pas de vieux créateur caractériel, mais une logique d’évolution continue et soutenue dans un sens d’éveil et de réalisation. Un univers dans lequel je trouve enfin ma place, mon point central.

Ce champ universel vibre puissamment en tout et tous. Il soutient sa création, la matière physique.

Cette vision n’a de sens que si l’on décèle le but, vous, nous, moi. Il n’y a pas de Dieu, nous sommes Dieu. Nous traversons le temps et la matière pour expérimenter notre condition spirituelle.

Seules les circonstances d’une vie ici-bas, nous offre un miroir assez fort pour nous confronter à nous même et nous éveiller. Ce monde est comme moi, il est moi. Je l’ai créé en projetant mon interférence dans le flux universel. En résistant, j’ai créé l’égo qui a détourné mon intelligence pour faire du mental passif un redoutable piège autodestructeur. Ce monde est cruel, injuste, absurde car il est à mon image. Ce sont mes défauts qui le façonne de minutes en minutes dès que je perds le contrôle de moi-même, processus décrit abondamment dans « Le plus grand secret » de Rhonda Byrne.

 

C’est à moi et à moi seul de créer une vie, un monde, un univers de bonheur et de justice.

Je peux prendre la décision de me changer, alors je changerai le monde.

 

Créez votre propre site internet avec Webador