Le voyage de la mort

 

Pourquoi la vie, pourquoi la mort ?

Sommes-nous seulement des êtres purement matériels uniquement mus par nos instincts et émotions, conditionnés par nos traumas et poussés par nos désirs, destinés à la poussière ?

Alors à quoi bon ?

A quoi bon autant de souffrances pour si peu de joies ?

L'expérience humaine tend à nous dévoiler autre chose, un autre point de vue. Comme le photographe, nous voyons toujours la vie à travers l'angle choisi. La nature humaine nous apparait donc souvent vue de l'angle extérieur.

Mais si nous choisissons un angle intérieur, les choses changent.

Hors de mon mental formaté par mon éducation, quel est mon ressentit profond sur la vie, sur la mort ?

En observant l'univers, et la nature dont je fais intégralement partie, il m'apparait que la vie et la mort sont un seul chemin d'expérience. Quoi que je fasse, quel que soit mon statut social et familial, je devrai en passer par là. Alors pourquoi ne pas l'accepter et l'intégrer comme un passage naturel. Mais si je ressent ma nature spirituelle, si la vie elle-même est dédiée au développement profond de ma conscience, puis-je admettre que la mort y mette une fin ?

Vie et mort ne sont que le continuum ininterrompu de l'expérience humaine. Si nous ressentons cela au plus profond de nous-même, alors toutes les religions, les spiritualités, les anciennes traditions nous apparaissent comme les aboutissements de la recherche incessante des hommes pour réaliser leur intégration consciente et volontaire au sein du continuum universel.

De ce point de vue, la mort ne peut être qu'un passage vers une vie différente, forcément non matérielle, logiquement mois soumise aux désirs et traumas, mathématiquement régie par d'autres lois, d'autres objectifs ; donc une autre dimension, un autre univers.

Il n'est nul besoin de fusée ou de trou temporel pour le rejoindre. Nous faisons cela naturellement car ce pont est déposé dans notre conscience profonde, car tel est notre réalité d'êtres spirituels voyageant un moment dans un corps d'expériences matériel.

Nous ne rejoignons pas notre âme à la mort, nous sommes des âmes!

Chaque fois que notre véhicule matériel s’endort, ou lors de méditation profonde, nous nous séparons de lui pour jouir pleinement de notre liberté spirituelle naturelle.

Nous rentrons chez nous.

Chez nous, là où vivent tous ceux qui nous aide tout le long de notre vie ici, là où vivent tous ceux qui nous ont quittés et qui nous attendent.

Là où est la vraie vie, la vie éternelle, dans la joie et la lumière.

Ce sont nos filtres, nos cuirasses, comme la peur, le mental raisonneur, le fanatisme, le scepticisme qui nous emprisonnent dans une vie de souffrances et nous séparent de la lumière.

Il nous appartient de vivre et de mourir autrement, sous d'autres lois, avec d'autres points de vue. Nul ne peut s'y opposer, car cela se fait en silence.

Pas besoin de livre, d'église, de temple, de croix, de sacrifice autres que celui de notre propre confort. Il suffit d'un bon siège, un bon cousin, et la volonté d’expérimenter sa propre nature.

Bien sûr il nous faudra passer à travers nos objections, "je n'ai pas le temps, je n'y arriverai pas, je ne suis pas assez formé"... quelles que soit nos excuses, ce sont des excuses.

Elles n'ont d'autres importances que celles que nous leurs donnons au jour le jour.

Il m'appartient en propre de m'éveiller en silence intérieur... et extérieur.

Un seul mot peut révolutionner nos vies ; l'expérience directe.

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