Les problèmes

Nous avons tous des problèmes. Lorsque je dis, j’ai un problème, je le prends comme le mien, il est à moi, je l’intègre comme faisant partie intégrante de moi-même. Mon mental n’aura de cesse que de lui trouver une solution, car il veut avoir le contrôle. Et cela continuera à tourner dans ma tête. Mais est-ce la réalité ? Je suis face à un problème est très différent. Là je prends conscience que ce problème est extérieur à mon être, à ma causalité spirituelle, qui elle n’a jamais de problème.

Il nous faut regarder de près la différence entre les deux attitudes car cela change tout.

Problème avec une situation :

De par sa nature, cette situation est extérieure. Le mot le dit, elle vient du dehors. Elle ne peut que m’influencer que dans la mesure où je laisse entrer dans mon cercle inconscient. En prenant conscience de son extériorité, je la laisse là d’où elle vient, à l’extérieur. Dans cette attitude, je court-circuite le mental. Si le problème est extérieur, la solution ne peux pas venir de l’intérieur, n’est-ce pas ? Donc je peux aborder le problème de manière globale et dans le calme.

Problème avec une personne :

Encore une fois, elle aussi est extérieure à mon être. Même si c’est quelqu’un de proche, ou surtout si c’est quelqu’un de proche. De ce fait, je peux voir, sentir que ce problème appartient à cette personne, et à elle seule. Hélas, il m’est impossible de résoudre un problème pour quelqu’un d’autre. Si c’était le cas, elle n’apprendrait rien de la vie. Par contre, je peux comprendre sa souffrance et soit lui apporter mon soutient ou ne pas accepter le conflit qu’elle me propose. Dans ce cas, je peux m’éloigner ou lui faire comprendre que je n’ai pas de conflit avec elle. Et si cette personne m’est supérieure, au travail par exemple. D’abord, personne n’est supérieure à une autre du point de vue spirituel. Ceci peut déjà nous aider à commencer à nous distancier du problème. Mais si je n’ai pas le choix d’action extérieure, je peux par contre choisir de ne pas en souffrir. De ne pas importer le problème chez moi, et le porter comme une croix.

Problème avec moi-même :

Bien qu’il s’agisse cette fois de moi, je peux quand même passer ce problème par une analyse froide et détachée. Le but étant d’en rechercher la cause, l’origine. Et bien souvent, je vais découvrir que là aussi, il s’agit d’un problème qui m’est extérieur. On me l’a proposé à l’époque et je l’ai accepté comme le mien, ce qu’il est bien sûr devenu. Le mental ne pouvant accepter de laisser un problème libre, il en à fait une attitude de vie. Et depuis, elle contrôle mes décisions, mes choix. Donc je peux m’en débarrasser soit en y apportant un lâcher prise direct, soit développement un dialogue avec la ou les personnes qui me l’on proposé, famille, collège ou amis.

 

En finalité, avoir des problèmes est un choix de vie.

Faire face à des problèmes est un choix de conscience.